J'achète local

   Pas facile financièrement de débuter un changement de vie tourné vers le bio. Au début, j'ai passé beaucoup de temps à comparer les prix sur les étals des marchés et entre les différentes enseignes d'hypermarchés et de magasins biologiques. Je me suis fait un tableau comparatif par catégories de produits, ce qui m'a permis d'acheter au moins cher. Au début, j'avoue m'être fait duper sur plusieurs choses. 


   Par exemple, j'étais persuadée que se servir en vrac était moins onéreux. Or, ça dépend des produits. Il y a aussi des articles dont les prix peuvent être doublés d'un magasin à un autre donc mieux vaut faire sa propre petite enquête de marché au début. Et puis, à mon grand étonnement, consommer bio, ne veut pas forcément dire dépenser beaucoup plus. Il y a des produits moins chers si on les prend bio, eh oui, c'est possible! En plus les hypermarchés sont de plus en plus sensibles à cette vague bio donc plutôt pratique. Après, pour d'autres produits, je ne peux pas me permettre d'acheter bio car, effectivement, ça calme et mon petit budget ne me le permet pas... encore (va savoir, on ne sait jamais de quoi demain sera fait!).

   Mais ce qui me branchait, c'était d'aller acheter directement chez le producteur pour soutenir l'économie locale, manger local, frais et de saison. Et puis, je voulais limiter le transport  et avoir plus de  goût car les aliments ne passent pas dans des frigos lorsqu'il n'y a pas de transport. Je suis vaccinée par les fraises qui viennent d'Espagne. Elles n'ont aucune saveur, passent dans des chambres froides et au bout d'un jour, elles pourrissent. Je préfère en acheter moins souvent vu le prix mais avec de la qualité et du goût!

  J'ai trouvé Mon producteur attitré à 8 km de chez moi en téléchargeant sur Internet la liste des producteurs biologiques pratiquant la vente directe dans mon département. Aux Côteaux Nantais, je trouve mes pommes bio à 1.60€ le kg, des vraies, celles dans lesquelles je peux mordre sans les éplucher pour ne pas ingurgiter un tas de pesticides ou de la cire qu'on peut utiliser pour les faire briller. Il y a parfois des bons plans pour les produits de petits calibres et hier, on m'a même donné des pommes abîmées, super pour ma compote! Et surtout, le lien créé avec les commerçants de proximité est top. On papote avec les vendeuses, on s'échange nos conseils culinaires. Hier, j'ai appris que l'ananas est capable de lutter contre les inflammations grâce à son un enzyme, la bromelaïne, à condition d'y manger le cœur car c'est là qu'on la trouve (à éviter pour les femmes enceintes, les enfants de moins de 6 ans et il y a des interactions possibles avec certains anticoagulants et antibiotiques). J'ajoute de suite ce fruit à ma liste d'ingrédients anti-inflammatoires!

   Prochaine étape: aller cueillir mes fraises chez le producteur.


3 commentaires:

  1. très frais et très positif tout cela Elodie, j'ai toujours aimé ta spontanéité et voilà que tu nous en fait profiter!!!! ;-) Ne change rien, t'es superbe!

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  2. c'est sûr que le bio n'est pas toujours donné...
    Milyne

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